Sous les clapotis de la Seine
Les murmures des poètes
Pour tous les amants du monde.
Malgré les divisions,
Tous les chemins
Mènent à l'Europe.
Rasée par les Huns,
Conquise par les Austres,
La grande plaine du Danube.
Sucer le sang des braves gens :
Vampire
Ou dictature ?
Le grenier
Des déchirures
De l'Europe.
Dénoyauter
Les atomes
Mène à la déconfiture.
Gosier d'un côté,
Cheminée de l'autre,
A chacun son chemin. Santé !
Du Rouge
Faire Place
Niette.
Chapeau-bas,
Le salut des églises
A cloche-pied dans la neige.
Bon Père et curieux mari,
Le Roi de Noël
Et ses rennes.
Dans l'arène brûlante,
Un tueur de flamenco
En habit du dimanche.
Restituer la nuit
Le feu de la journée :
Flamencosynthèse.
Conserver
Vivant
Le souvenir des Maures.
Egrener les notes
En chapelet
Pour prier avec fougue.
Sortir de sa coquille
Et composter le billet
Pour le Ciel.
Chevalier au Sang chaud
Bien plus moulin
Qu'on ne le Pensa.
Crusoé sur son île
Se trompant d'époque
Pour faire le singe.
Bijoux au trou,
Voyous au coffre :
So British !
Toute une vie d'icône
Pour son peuple et son pays ;
Sacrifice humain. Vive la Reine !
Le Fantastique en kilt
Jouant de la cornemuse
Dans ses châteaux.
Sur son île,
La rousseur du monde,
Envisagée.
Enlisées dans les sables
Les pierres du Colisée
Racontent le cirque humain.
Chaque coup de godille
Enfouit un peu plus la ville
Dans son futur.
Pencher
La tête,
Un pis-aller.
Générosité
Des fidèles
Pendant les quêtes ?
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Des haïkus du Benelux.
Reformater la réalité
En un monde à soi.
Louis II-land.
Se faire trouer la peau
Par les voisins
Sans en faire un fromage.
Sur les alpages,
Les bas de laine du monde entier
Tondus par les banquiers.
La sirène des bateaux
Draguant
Celle des marins.
Soleil fêtard :
Nuits blanches l'été,
Sommeil de plomb l'hiver.
Devant la beauté
Des paysages,
Rester pétrifié.
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Des haïkus d'Islande.
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Des haïkus de Turquie.
Au repos sous les cyprès
La paix des pierres de l'empire
Piétinée par les passants.
Berceau
De la fidélité
Conjugale et canine.
Ecoute religieuse
Dès que la Pythie
S'oracle la gorge.
Suivre
Le fil de l'Histoire
Dans le dédale des mythologies.
Où la politique
Triche et trébuche
Ou fait l'autruche.
Rocher de Sisyphe,
Princes et princesses
Rivés au boulet de leur image.
Le bacalhau
De la gentillesse ;
Longue conservation.
Croisée des chemins
Pour maîtres de l'ordre
En Méditerranée.
Cul-de-sac féminin :
Fini la musique,
Blanches s'abstenir.
Génie et farniente
Trouvant chaussure à leur pied,
La botte secrète.
Mettre la Beauté
En corset sur une île
Pour mieux la préserver.
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Des haïkus de France.
De l'amour romantique
Au drame.
La petite vérone.
Pour ne pas perdre les eaux pour rien,
Se mettre au parfum
En essences.
Préparer tous les matins
Le petit-déjeuner
Des européens.
L'habiller en bleu,
Le mettre en musique
Et l'envoyer valser.
Tsar ou communiste,
Voguer sur la Volga
Le vague à l'âme.
Retrouver son nom
En perdant son grad',
Vertu et humilité des saints.
Quand les lacs font des petits,
Les habiller de forêts
Et leur construire un châlet.
Vins verts et Portos rubys,
Couleurs de l'argent coulant à flots
Dans un fleuve en or.
Camoufler sa saucisse
Entre deux tranches de pain
Pour lui faire passer les frontières.
Pour la célébrité,
Avoir vendu son âme
Au diable de la malbouffe.
Une bonne pâte
Qui cartonne
Aux quatre coins du monde.
Craindre sa colère
Quand son colocataire
A un cratère de cochon.
Fête de la bière :
Funeste anticipation
D'un génocide ?
Une grosse cloche
Dominant Parlement et Monarques
Et l'on roule à gauche...
Le cachet de la Bohême
Non avalé, ni par les guerres,
Ni par les politiques.
La crème de la crème
Du pouvoir russe,
Avec plus d'une tour dans son sac.
Souffrance et nostalgie
En ballades nocturnes.
Puissance musicale.
Ghetter l'espoir
Entre quatre murs insalubres,
Pour qu'il n'ait pas d'échappatoire.
Si les idées sont nazes
Et les étoiles jaunes,
L'instinct de survie ne suffit plus.
Musique céleste
En pain quotidien :
Le Salzburger.
Voir le bout du tunnel
En mettant ses ennemis
Dans sa Manche.
Bas-fonds de la géographie
Sur les hauteurs de la finance,
Et le contraire.
Descendre les Ramblas
Avec Gaudi, Dali et Cazals,
Visca Catalunya !
Epâter
Le monde entier
Avec sa sauce.
Un monstrueux
Canular
N'est-ce pas ?
La ville où les monuments
Se sont tous donné rendez-vous
Pour sa Renaissance.
Sicilien réservé,
Bouillonnant intérieurement
Et pas près de prendre sa retraite.
Soldat du feu,
Au repos dans son beau lit
Et d'un coup se réveillant en trombe.
Un ascenseur pour faire main basse
Sur la ville haute
Et changer du Tage.
Sur un plat
Mettre la montagne
Pour l'avaler.
Là où le Créateur
Déposa ses palettes
Après avoir créé les 5 continents.
Faisant le tour des Cyclades
A la recherche du cyclope,
Un cycliste se perdit dans un cyclone.
Depuis que l'Homme grimpe à l'Olympe,
Les Dieux sont descendus
Vivre dans les livres.
Vénus revenue,
Désenvasée de son passé,
La nef comme un sou neuf.
Château de couleurs
Montées tout en haut de la colline
Pour se fondre avec les arcs-en-ciel.
Se relaxer ensemble
Dans de bons bains bien chauds
Pour ne plus bouder ni pester.
Après l'union
A la mort à la vie,
Divorce en douce.
Réunir les adversaires
Et faire une belle fest,
L'Eire de la paix ?
Quand un territoire
Devient exclave,
Ça sent le Roussi.
Faire un trou dans un mur
Pour le combler de joie,
Et le monde avec.
Grosses légumes
Ayant fait des salades
Pour nommer leur pays.
Les divisions politiques
Peuvent amener
A serbir son pays.
L'affaire de ce cuirassé d'Odessa
Qui a fait tant de potin,
Qui ne la connaît pas ?
S'entailler jusqu'aux entrailles
Pour voir la beauté
De son fjord intérieur.
Le Clough des villages gallois,
Construit par un sacré numéro,
Pour des numéros de série.
Pour qu'il ne soit pas dérangé,
Dans un bled perdu au milieu d'un lac,
La Maison de Dieu.
Souvenirs en petits cubes
Qui s'emboîtent les uns dans les autres
Pour construire les âmes d'enfants.
Quand dans le creuset de la vie
La température s'élève de trop,
Il est temps de souffler.
Si tous les peintres peignaient
Sur ses terres,
La sienne disparaîtrait.
A deux pas d'un vieux pont tout neuf,
Parmi les bâtisses criblées de balles,
Le Musée de la Guerre.
Plus connue pour son jambon
Que pour sa cathédrale.
Les nourritures ne sont pas que spirituelles.
Sous le nez du sherif prendre aux riches
Puis avec Petit Jean
Donner aux petites gens.
Pour faire rayonner son littoral,
Garder le meilleur
Et jeter le Pier à la mer.
Tapie dans un coin de ses bouches
Pour vous en boucher un coin,
La vieille ville.
Où, après avoir charrié le rouge
Des pays de l'Est, le Danube
Redevint bleu et la mer noire.
Quand on enlève le rideau,
Il reste encore les portes,
Mais au moins peuvent-elles s'ouvrir.
Faire entrer la modernité
Dans la maison de Dieu
En respectant son mysticisme.
Point de rayonnement
De tousles chemins
Et toutes les aventures.
Végétal ou musical,
Un concert qui vous transporte
Au paradis premier.
Accueillir un Grec
Qui vous tire le portrait
En guise de reconnaissance.
Malgré la Reconquista,
Des Palais Nasrides
Qui n'en ont pas pris une.
Sur le riz chaud de l'arène
Assaisonné aux couleurs de l'Espagne,
Faire entrer les volailles.
Patauger dans le yaourt
Et finir par trouver
Le bon changement de régime.
En position bancale,
Avec la Prout
Entre ses deux fesses.
L'état où l'été
Les lettons bronzent
Sans un soleil de plomb.
Pour être à l'Ouest,
Ne plus être dans le coaltar ;
Le kyste des schistes.
Vapeurs éthérées
Pour poètes finlandais
En quête de sonnets.
S'installer dans le creux
D'une paume de main
Pour attraper les touristes.
Dans l'attente
Du retour du Messie
Pour changer l'eau en vin.
Vaillants remparts
Tous les ans pris d'assaut
Par le tourisme de masse.
En attelant les lacs entre eux,
Construire un escalator
Pour aider l'eau à descendre.
Servir de préférence
La bière locale au litre
Pour mieux la pilser.
Pour défendre Lisbonne,
Une tour à étages
Et un Manuel militaire.
Boire un vieux Porto
Dans le vieux Porto
Porte aux nues.
Rassembler belles filles
Et cuisine à l'ail.
Chica, chica, chic’ – Aye, aye aye.
Traverser la Russie blanche
Pour finir dans la Mer noire
Fait perdre ses couleurs.
Sous l'œil du château,
Escale frontière où le Danube
Se Carapate vers l'Est.
Dans la famille Balkans,
Le petit dernier.
Accouchement difficile.
Finir par trouver sa place au soleil
Entre les Grecs et les Romains,
Il y a rien de meilleur.
Les crustacés craignent
Quand la Sardaigne dîne,
Et les sardines saignent.
Grimer les nationalités
Et remodeler l'Europe,
Savoir-faire local.
Chantiers navals solidaires
Ayant plombé le bateau du totalitarisme
Et mis à l'eau celui de la démocracie.
Faire semblant de produire des Ducs
Pour la maison royale
Et sa galerie de tableaux.
Milan : le temps qu'il aura fallu
Pour terminer les travaux
De cette sacrée cathédrale ?
Avec au début des Fiat Luxe
Et à la faim du Gianduja,
En voilà une ville baignée par la Chance !
Naître dans la Gênes
Et finir comme a découvert,
L'Amérique coûte cher.
Mener en bateau un Viking
Vous mettra dans de beaux draps
Car c'est un navigateur né.
Lassé de vos racontars,
Un troll vous tire la langue
Et vous met au défi de venir l'affronter.
La ville qui vit
Passer son Bach
Et le conserve pieusement.
Saint Barthélémy, parti en ermite
Se réfugier au fin fond des Alpes germaniques
Pour ne jamais revivre le massacre français.
Si vous y trouvez les portes closes,
Ce n'est pas pour ne pas vous accueillir,
C'est pour vous montrer leur harmonie.
Un grand plateau pour les grands enfants
Pour jouer de l'orgue le soir
Et au Go dans la journée.
Fuyant l'industrialisation,
Se réfugiant sur une île au bout de l'Europe,
La Nature Sauvage.
Pour l'entraîner à ne rien faire sur une île
Avant de lui trouver une couronne sur une autre,
Elever à Mon Repos le petit Prince.
La peur de perdre de la Grèce
Faisant courir les générations
Craignant d'en prendre.
Lieu de conversion de l'Irlande
Au catholicisme : pour les mécréants,
Il n'y avait pas de Cashette.
Couper ses blocs de glace en quatre l'hiver
Pour accueillir les touristes
Puis fondre de les voir repartir aux beaux jours.
Ultime souvenir du Titanic.
Quitter le lit de la Lee
Sonna son hallali.
A l'Artique de la mort,
Briser la glace avec ses voisins
Réchauffe les cœurs.
Pour les changer
Sans trop les perturber, tremper
Les londoniens dans du brouillard chaud.
Temple des Jeux Olympiques
Dont la flamme et le message de paix
Brûle toujours sans faiblir.
Faire pousser des pitons rocheux
Pour élever les monastères
Jusqu'au Ciel.
Mettre au monde 4 garçons
Puis une fille pop-rock
Les entraînant dans le vent de la gloire.
Un château où faire des galipettes
Pourrait bien conduire
A se faire appeler Arthur.
S'y mettre à deux
Pour faire la Manche,
Solidarité bretonne.
Un Observatoire Royal
Où la pose méridienne
Ne fait pas perdre le fil du temps.
Emmener des américains
Avant qu'ils ne le soient.
Il y a 400 ans, le Mayflower.
Accueillir Pépin un bref instant,
Charlemagne pour un long séjour
Et les empereurs pour les couronnements.
Institution plus indéboulonnable
Que Sa Majesté la Reine,
L'Aristocrate des bistrots.
Sur le Lac de Constance,
Une scène flottante,
Pour le festival de Brégence.
Un lac qui part
Se mettre au vert en hiver
Et revient à la fonte des neiges.
Surgissant d'un cou,
Comme un coucou,
Le chant des montagnes tralala-itou.
Dans leurs plus beaux costumes,
Les Alpes venant défiler
Toute une journée à votre fenêtre.
Avec 4 millions de visiteurs par an,
La vie d'ermite est devenue
Une pièce de musée.
Les couleurs de l’intérieur de l’âme
Sur l’extérieur des bâtiments.
Une pièce de musée.
Forteresse pour préserver
Un champ de Vierges
Prêtes à partir en coup de vent ?
Mémoire marchande
Des amours contrariées
Entre capitalisme et communisme.
Grand musée d'œuvres d'art
Où l'on va de salle en salle
En métro.
Changer la face du monde
Puis lui exposer la sienne.
Une Marx de reconnaissance.
Maison familiale
Pour les grands peintres russes
Ouverte à leurs concitoyens.
En collier, les plus belles perles
Des Cités Princières
Pour un musée grandeur nature.
Berner son monde :
Coffrer avant les autres
Les capitaux qui se sont enfuis.
Du haut de sa pyramide
Surveillant son Valais,
Ses valets et ses vallées.