Habiter sur une rivière,
Se réveiller au bruissement
Des feuilles d’arbres dans le vent,
S’endormir bercé en prière
Par les clapotis réguliers ;
Voir le soleil dans sa descente
Faire lentement rougeoyer
L’eau des berges avoisinantes
Et la nuit pouvoir admirer,
Quand le sommeil est en retard,
Le Clair de Lune aux nénuphars
De Debussy et de Monet.
Pour le reste, c’est la galère,
Pour presque tous nos congénères.