Quand la Lune le soir se prépare à sortir,
S’asseoir au bord de l’eau où flottent les esprits,
Attendre que les Dieux viennent se rafraîchir
Puis graver un Totem avec leur effigie.
Plongé dans l’harmonie d’un présent en sursis,
On laisse les ancêtres guider les outils
Puis dispose en offrande au bord de la rivière
Ces sculptures d’un art plusieurs fois millénaire.
Il n’y a plus de sorcier, c’est bien moi le dernier.
Le Temps pourrait ainsi d’un coup nous engloutir,
A moins que n’apparaisse un grand maître sorcier
Qui fige le présent et l’offre à l’avenir.
J’ai vu dans mes visions ce curieux personnage
Puisse son grand pouvoir nous sauver du naufrage !