Dans le fond, les garçons et filles se ressemblent,
Ils supportent très mal les multiples critiques
Qu’on fait dans les musées sur leur propre esthétique,
Qu’ils y soient pendus seul ou bien jouant ensemble.
Mais souvent les garçons sont plus entreprenants ;
Depuis leur tendre enfance ils sont conditionnés
Pour faire un premier pas et prendre les devants,
Et les filles parfois en sont bien amusées.
Alors quand on végète dans son cadre étroit,
Coincé comme un baudet sans pouvoir s’exprimer
Et que des malotrus critiquent sans arrêt
Vos expressions, vos traits, on perd vite la foi.
Et quand la coupe est pleine et l’estomac sature,
On fait ce premier pas et sort de la peinture.